En août 2023, un gynécologue palois, le docteur Victor Acharian, avait refusé de prendre en charge une femme transgenre, déclarant qu’il n’était pas compétent pour ce type de cas.
Aujourd’hui, la sanction est tombée : le praticien a été condamné par le conseil régional de l’Ordre des médecins à un mois d’interdiction d’exercer, comme l’a confirmé son cabinet au Figaro, reprenant une information de La République des Pyrénées. La peine initiale de six mois de suspension a été réduite à un mois effectif, les cinq mois restants étant assortis d’un sursis. Cette décision peut encore faire l’objet d’un appel.
L’affaire remonte à une consultation en août 2023, lorsqu’un couple, ayant pris rendez-vous via Doctolib, s’est présenté au cabinet du médecin. La secrétaire du gynécologue a raconté au Figaro : « La dame m’a expliqué qu’elle était en transition. J’ai immédiatement informé le docteur par messagerie interne. Il m’a répondu : “Je ne m’occupe pas de ça ; il y a des spécialistes à Bordeaux ou à Toulouse.” » Le couple, mécontent de cette réponse, aurait alors réagi avec agressivité, accusant la secrétaire de transphobie.
Le docteur Victor Acharian aurait ensuite renvoyé la patiente en déclarant qu’il ne s’occupait que « des vraies femmes ». Sur Google, le couple a laissé un avis dans lequel ils rapportent une réponse jugée « offensive » du médecin : « Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. »
Ben excepté si le patient a été opéré pour transitionnel, un gynécologue, n‘est pas un andrologue.