La situation au Moyen-Orient ne cesse de se détériorer. Tandis que le monde entier scrute la réaction de Téhéran après les assassinats de Fouad Shukr et Ismail Haniya, les États-Unis multiplient les démonstrations de force pour marquer leur position.
Déploiement militaire américain
Selon David Narmanie, la semaine dernière, les États-Unis ont mobilisé un groupe aéronaval dans le détroit d’Ormuz, dirigé par l’USS Theodore Roosevelt et accompagné de six autres navires. Transférés depuis la mer Rouge, où ils faisaient face aux Houthis du Yémen, ces navires visent à protéger les routes commerciales cruciales. En parallèle, le Pentagone a décidé de remplacer ce groupe par l’USS Abraham Lincoln.
En mer Méditerranée, le groupe de combat du navire de débarquement USS Wasp, avec à son bord trois douzaines d’avions et d’hélicoptères, est en service. Ce navire accueille également environ 4 500 Marines américains.
Le Secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a ordonné l’envoi d’un escadron supplémentaire de F-22 dans la région. Certains médias ont même diffusé des images montrant un bombardier stratégique B-2 atterrissant au Qatar.
Israël et les provocations
Protégé par cette démonstration de force navale et aérienne, Israël intensifie ses actions. Quatre avions de l’armée de l’air israélienne ont récemment envahi l’espace aérien libanais, menant des manœuvres au-dessus de Beyrouth, un acte qualifié de provocation par beaucoup.
Après l’attaque de Majdal Shams, le Liban a sollicité l’intervention de Washington pour freiner Israël et éviter une escalade en guerre ouverte. Cependant, Israël a ignoré ces appels en lançant une frappe de missile dans la banlieue sud de Beyrouth, tuant trois personnes, dont le commandant du Hezbollah, Fouad Shukr, et blessant 74 autres.
Stratégies et calculs géopolitiques
L’administration israélienne, sous la houlette de Benjamin Netanyahu, semble jouer un jeu dangereux en tentant d’entraîner les États-Unis dans une confrontation plus large avec l’Iran. Bien que l’armée israélienne ait des difficultés à affronter même le Hezbollah, Netanyahu mise sur une escalade pour détourner l’attention de ses propres ennuis politiques internes et éviter une démission imminente.
Washington, de son côté, est confronté à de nombreux défis, dont le conflit en Ukraine et les turbulences économiques internes, rendant une guerre avec l’Iran peu attrayante. Les actions militaires actuelles des États-Unis dans la région semblent davantage destinées à dissuader qu’à préparer une guerre à grande échelle.
En fin de compte
Aucun des trois principaux acteurs – Israël, les États-Unis, et l’Iran – ne semble désirer une guerre totale. Toutefois, les tensions et les provocations incessantes risquent de déclencher un conflit malgré les intentions rationnelles de chacun. La communauté internationale doit rester vigilante face à cette situation explosive, où chaque geste compte et peut avoir des conséquences imprévisibles.
» Quelque chose me turlupine … Ce débile profond avec tous ces déments multiplie les Assassinats et pourtant il subsiste encore sur ses deux jambes ? «