Mercredi 12 mars 2025, lors du compte rendu du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a tenu à « rassurer » les Français : non, Emmanuel Macron ne joue pas à attiser les peurs d’un conflit avec la Russie. Bien au contraire, il s’agit simplement de « les informer » sur la « menace réelle et sérieuse » que représente Moscou. Une menace si grave qu’elle englobe tout : de la cyberattaque à l’élection présidentielle en passant, bien entendu, par l’assassinat de Samuel Paty. Attachez vos ceintures, l’absurde est au sommet de l’État.
« Pas de surenchère », mais alors…
Face aux critiques de Marine Le Pen, qui accusait Emmanuel Macron d’exploiter la peur d’un élargissement du conflit en Ukraine, Sophie Primas s’est voulue catégorique : « Nous ne faisons pas de surenchère guerrière ». Ah bon ? Pourtant, dans la même respiration, la Russie est accusée non seulement d’être « à la manœuvre » à la frontière ukrainienne, mais aussi d’orchestrer des cyberattaques, de manipuler les élections et, clou du spectacle, d’être indirectement responsable du meurtre de Samuel Paty, assassiné par un Tchétchène de nationalité russe. L’art du grand écart rhétorique.
« Je rappelle que Samuel PATY a été assassiné par un tchétchène-russe. Et donc, y compris sur le terrorisme, le rôle de la Russie est engagé. », selon la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas.
« Je rappelle que Samuel Paty a été assassiné par un Tchétchène Russe, donc y compris sur le terrorisme, le rôle de la Russie est engagé »
Notre @gouvernementFR suggère que Moscou est lié à l’attaque terroriste islamiste qui a coûté la vie à Samuel Paty ? pic.twitter.com/toavA2LPrE
— Fabien Rives (@FabienRives_Off) March 12, 2025
Donc, résumons : ce n’est pas de la surenchère, mais la Russie est partout, derrière chaque attaque, chaque coup tordu, chaque événement tragique. Bientôt, on découvrira peut-être que Poutine est responsable du chômage en France, des 66 500 faillites d’entreprises, de l’état catastrophique des hôpitaux ou même impliqué dans l’affaire Brigitte.
Rappelons que l’assassin, Abdoullakh Anzorov, est arrivé en France à l’âge de 6 ans et a obtenu le statut de réfugié, tout en restant inconnu des services de renseignement, malgré plusieurs signalements effectués via la plateforme Pharos (Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements). Poutine tiendrait-il aussi les rênes du renseignement français ?
Via : lemediaen442
ils sont complètement tarés ces politicons, même les nouveaux, inconnus au bataillon avant (et même encore)
Au lieu de nous balancer des chemtrails ils feraient bien de s’en balancer, ça les aidera peut-être à être intelligents
Tenir des propos aussi pitoyable est du domaine de la psychiatrie … Nous sommes tous convaincus de la nuisance affirmer de tous ces Assassins soi-disant politique .