L’infirmière française Imane Maarifi, qui avait témoigné à l’Assemblée nationale des horreurs vues lors des 15 jours passés dans un hôpital à Gaza, a été interpellée ce matin à son domicile et placée en GAV.
Les policiers ont déboulé chez elle mercredi 4 septembre à 7 h 30 et l’ont embarquée, devant son mari et ses enfants, direction le commissariat du 8e arrondissement où elle a été placée en garde à vue. Il lui serait reproché d’avoir proféré des insultes et menaces de mort dans le cadre d’une campagne téléphonique contre la tenue, le 8 septembre à Paris, du salon israélien de l’investissement et de l’immobilier.
Partie à Gaza l’hiver dernier avec l’ONG Palmed, cette infirmière avait témoigné à son retour, jusqu’à l’Assemblée nationale, de la situation dramatique dans l’hôpital où elle avait séjourné. Selon ses amis et soutiens, dont le député Thomas Portes, c’est cette activité qui aurait en réalité motivé son interpellation, qui n’aurait d’autre but que de l’intimider.
Imane Maarifi vient d’être libérée. Sa GAV est terminée. Aucune poursuite. La perquisition au domicile devant la famille ne laisse aucun doute sur la volonté d’intimider les voix qui s’élèvent pour soutenir le peuple palestinien et exiger un cessez-le-feu immédiat.
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) September 5, 2024
🇨🇵 FLASH – Imane Maarifi, infirmière ayant prodigué des soins à de nombreuses victimes à Gaza pendant une mission de quinze jours à l’hôpital européen de Khan Younès, a été interpellée ce matin à son domicile et placée en garde à vue.
En revanche, les citoyens français ayant… pic.twitter.com/DfU22r1e4u
— Tajmaât (@Tajmaat_Service) September 5, 2024