Invité jeudi soir au journal de 20 heures de TF1, Jean-Luc Mélenchon a appelé Emmanuel Macron à démissionner afin que « le peuple puisse de nouveau voter ».
Vers une élection présidentielle anticipée ? Lors de son allocution adressée aux Français, Emmanuel Macron a écarté cette option évoquée par certains responsables politiques, notamment des figures de La France Insoumise, mais aussi des personnalités de centre-droit comme Jean-François Copé, maire LR de Meaux, et David Lisnard, président de l’Association des maires de France. « Le mandat que vous m’avez confié démocratiquement est de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme », a affirmé le président de la République, envoyant un message clair à ses opposants.
Sans surprise, cette réponse n’a pas convaincu Jean-Luc Mélenchon. Invité dans la foulée du discours présidentiel, l’ancien candidat à la présidentielle a estimé que c’est Emmanuel Macron, et non Michel Barnier, qui a « été censuré » mercredi à l’Assemblée nationale par une majorité de députés.
J’ai entendu un bavardage creux et prétentieux. Macron a donné des leçons à tout le monde, comptant sur le fait que les Français ne comprendraient pas ce qu’il se passe. En qualifiant la censure d’acte antirépublicain, Macron s’est ridiculisé. La censure de Barnier est d’abord celle de Macron. Il doit s’en aller.
C’est M. Macron qui a été censuré, pas M. Barnier ! Il doit s’en aller pour que le peuple puisse voter de nouveau.
Il ne comprend pas ce qui se passe dans le pays ni dans ses mœurs politiques.
La censure est une réaction au 49.3 déclenché par le gouvernement.#Macron20h pic.twitter.com/x9ZEFF2cAY
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) December 5, 2024