En 2017, le diagnostic du Pr Adriano Segatori, psychiatre et psychothérapeute italien était sans appel : « Macron est un psychopathe qui travaille uniquement pour lui-même. » À présent, c’est de notoriété publique. Tapez ces deux mots : « Macron » et « fou ». Le résultat est clair chez les humoristes (pas les blagueurs d’État) et même — quoique de façon indirecte — dans les médias mainstream.
Il y en a pour tous les goûts. Causeur en 2024 posait la question : « L’Élysée, maison d’un fou ? » et Nice-Matin s’interrogeait : « Emmanuel Macron est-il un fou ou un génie ? »
À présent, de façon indirecte, Gala y voit une qualité : « Le président est fou furieux quand il voit la manière avec laquelle Bayrou travaille. » Le 7 octobre 2025, l’édito de L’Indépendant titrait : « Emmanuel Macron, « fou du volant » politique, n’a pas pu éviter la sortie de route ». Un point de vue plutôt modéré puisqu’il est qualifié de « chauffard ». Quant à la démission de Sébastien Lecornu, « C’était délirant », témoigne RMC. Donc pour l’instant les alliés (très provisoires) de Macron évitent de s’attaquer au vrai sujet, mais tournent autour. Ainsi, sur BFMTV, « Gabriel Attal, dit “ne plus comprendre les décisions” du président de la République ».
Bernard Arnaud ne lui a pas encore retiré son soutien puisque Le Parisien n’évoque pas le coup de fil de l’Élysée à BFMTV l’invitant à filmer Emmanuel Macron qui, « marchant seul sur les quais de Seine, ce lundi matin, présentaient une bien cruelle allégorie ». Un moment de grande solitude propice à la décision d’un recours à l’Article 16.