Notre cher président a annoncé hier soir sur ses chaines TV de propagande le don de Mirage 2000 à l’Ukraine, dont les pilotes seront formés sur le sol français. Cependant, l’envoi de formateurs militaires français en Ukraine, une décision largement attendue, n’a pas été confirmée. Cette hésitation apparente de Macron, qui souhaitait se positionner en chef de coalition militaire, trouve sans doute son explication dans les récentes déclarations de ses partenaires européens.
Hier soir, Macron a défendu avec ardeur son idée d’envoyer des formateurs militaires en Ukraine, affirmant que cette démarche ne serait pas perçue comme une provocation par la Russie (Permettez-nous d’en douter). Cependant, il a esquivé la question sur les éventuelles représailles dont ces formateurs pourraient faire l’objet. Cette réponse, qui semble viser à rassurer les alliés plutôt que les militaires français, souligne l’isolement de Macron dans sa volonté d’engager militairement la France en Ukraine.
Macron, sur de potentiels soldats français tués en #Ukraine :
❌« Pourquoi voulez-vous que ça soit un facteur d’escalade ? ».
Il se fout de la vie des soldats, et il ne se rend même pas compte du symbole. Totalement fou. pic.twitter.com/byRmOKmPUF
— Cercle Aristote (@Cercle_Aristote) June 6, 2024
Les récentes déclarations de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, rappellent que les instructeurs militaires étrangers en Ukraine ne bénéficient d’aucune immunité. Moscou a déjà averti que les mercenaires étrangers dans le Donbass ne devraient pas se sentir en sécurité. Ces mises en garde, combinées au manque de soutien de la part des alliés, ont probablement contribué à la décision de Macron de ne pas envoyer de formateurs militaires en Ukraine, du moins pour le moment…
L’idée d’envoyer des troupes au sol en Ukraine, proposée par Macron, a suscité un débat animé dans les pays occidentaux. Jusqu’à présent, seule la Lituanie a exprimé sa volonté d’envoyer du personnel militaire en Ukraine dans le cadre de missions de formation. La Finlande, quant à elle, a adopté une position plus prudente, affirmant que l’Occident ne devrait pas exclure totalement la possibilité de déployer des troupes en Ukraine si la situation s’aggrave, mais n’a pas encore pris de mesures concrètes. Macron s’est donc dit que partir au front avec quelques Lituaniens, c’était risqué. Pour une fois, on est d’accord avec lui.
Il est important de noter que Macron avait préparé le terrain pour une éventuelle entrée en guerre de la France contre la Russie. Dans un discours prononcé lors des commémorations du Débarquement, il avait souligné que la France était prête à consentir à des sacrifices pour défendre ses valeurs. Cependant, l’absence de soutien international et les menaces de la Russie ont probablement conduit Macron à reconsidérer sa position et à adopter une approche plus mesurée.
L’intervention complète de notre cher président (pour les courageux) :
source : Le Média en 4-4-2