Entretien avec l’arboriste légiste Robert Brame
« Robert Brame a 20 ans d’expérience en tant qu’arboriste et est un expert de la flore indigène de Californie. Il a passé plus de 48 ans à étudier le règne végétal et la vie végétale dans tous les environnements, en plus de suivre et d’analyser les incendies dans tout l’État de Californie », peut-on lire dans le courriel appuyé par une interview vidéo.
Depuis 2017, il a effectué 106 voyages sur ces différents sites de brûlage pour examiner les conséquences de 38 incendies de forêt. Robert estime que seulement trois des 38 incendies ont été causés par des sources naturelles, et la grande majorité des incendies présentent des anomalies flagrantes qui ne peuvent être expliquées par le comportement normal du feu ; en d’autres termes, les conséquences contredisent la physique du feu.
Un incendie de surface moyen sur le sol de la forêt peut atteindre des températures de 1.472 °F (800°C)
Points clés à retenir :
– Les maisons sont décimées avec peu ou pas de cendres noires.
– Les espèces d’arbres les plus vulnérables ne sont pas brûlées ou sont toujours debout.
– Les arbres qui aiment l’eau sont les premiers à brûler, plutôt que les derniers.
– Les espèces d’arbres qui aiment l’eau sont cuites de l’intérieur.
– Les espèces d’arbres qui se régénèrent rapidement ne se régénèrent plus.
– Les matériaux non métalliques sont rarement brûlés, sauf s’ils sont liés au métal.
– Les vitres des fenêtres sont complètement fondues (les vitres des voitures fondent à environ 2.700 °F / 1480 °C).
– Au lieu de progresser en montée comme le comportement habituel des incendies, le chemin du feu suit le lit de la rivière. »
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