Lors d’une conférence de presse tenue à Kiev le 23 février, Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il était prêt à quitter ses fonctions au palais Mariinsky si cela facilitait l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN.
« Si vous estimez vraiment nécessaire que je cède ma place, je suis prêt […] je peux échanger mon poste contre une adhésion à l’OTAN », a déclaré Zelensky, à la veille du troisième anniversaire de l’invasion russe en Ukraine.
Cette déclaration survient alors que le président américain, Donald Trump, a intensifié ses critiques à l’égard du président ukrainien. Cela fait suite au refus de Zelensky de conclure un accord avec l’administration Trump pour accorder aux États-Unis un accès privilégié aux ressources minières ukrainiennes en contrepartie de l’aide militaire fournie par Washington.
« Je ne signerai aucun accord qui hypothéquera l’avenir de dix générations d’Ukrainiens », a affirmé Zelensky, rappelant que l’aide obtenue sous l’ancien président Joe Biden consistait en « subventions » et non en « obligations ».
De son côté, Donald Trump a récemment qualifié Zelensky de « dictateur sans élections » et critiqué sévèrement sa gestion des négociations, la jugeant « épouvantable ».
Malgré ces tensions, Zelensky a exprimé un désir d’« une compréhension mutuelle » avec Trump, tout en réaffirmant la nécessité pour l’Ukraine d’obtenir des « garanties de sécurité » de la part des États-Unis.
Le 24 février, plusieurs dirigeants européens, dont Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Pedro Sánchez, Premier ministre espagnol, sont attendus à Kiev. Leur visite intervient dans un climat de tension diplomatique croissante entre l’Ukraine et les États-Unis, ainsi que d’incertitudes concernant la poursuite de l’aide occidentale.
Nos mains dans ta sale tronche d’Assassins de Femmes et Enfants ; là aussi cela va être des subventions ?
une marionnette de plus à enfermer sans tarder