Florian Philippot : « L’Union européenne est l’institution la plus corrompue du monde »

Florian Philippot

Invité sur TV Libertés dans l’émission Le Samedi Politique (épisode publié sur YouTube le 6 décembre), Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, a livré une charge virulente contre l’Union européenne. Pour lui, l’institution souffrirait d’une « corruption institutionnelle » profonde et d’une dérive autoritaire qui menacent les intérêts des peuples européens.

Philippot affirme que l’UE est « de manière systémique corrompue et corruptrice », dénonçant une technocratie coupée des citoyens et « sans contrôle démocratique ». Il a lié ces critiques aux dernières perquisitions menées début décembre en Belgique — notamment dans les bureaux de la diplomatie européenne à Bruxelles et au Collège d’Europe à Bruges — où des responsables, dont d’anciens dirigeants européens, sont désormais l’objet d’enquêtes pour soupçons de corruption et de détournement de fonds publics.

Le financement de l’Ukraine pointé du doigt

L’ancien député européen a centré une grande partie de son intervention sur le soutien financier massif de l’UE à l’Ukraine. Selon Philippot, les dizaines de milliards engagés par Bruxelles pèsent principalement sur les contribuables européens : « 39 milliards d’euros pour l’Ukraine, sortis directement des poches des Français », a-t-il déclaré. Il évoque également des prévisions d’aide beaucoup plus élevées (jusqu’à 210 milliards d’euros selon les estimations évoquées lors du débat) et met en garde contre les risques de corruption liés à une gestion jugée opaque.

Pour Philippot, le conflit ukrainien servirait certains intérêts de l’élite européenne : « Ils ont besoin de la guerre pour gouverner par la peur », a-t-il affirmé, dénonçant la stigmatisation des voix pacifistes comme « pro-russe » et l’obstruction aux tentatives de règlement diplomatique.

Censure politique et risque d’autoritarisme

L’autre volet de ses critiques porte sur ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire » dans plusieurs États membres. Il a cité des cas en Allemagne — évoquant des procédures judiciaires et des perquisitions liées à des critiques en ligne — et mis en garde contre des initiatives nationales ou européennes (comme le projet dit de « label des bons médias ») qu’il présente comme des instruments de contrôle de l’information.

Philippot a conclu en réaffirmant son appel à la sortie de la France de l’Union européenne : « Il faut sortir de ce système, retrouver notre diplomatie, notre défense, notre souveraineté », ajoutant sur X un message plus radical appelant, selon lui, l’administration américaine à « aller jusqu’au bout » contre l’UE.

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