Avez-vous entendu le discours du premier ministre israélien à Washington, hier? C’était surréaliste. À l’entendre, il n’y aurait pas de civils innocents morts à Gaza, l’aide humanitaire coule à flots et ses politiques sont non seulement humanistes, mais représentent la résistance du bien contre le mal.
Par contre, pas un mot sur un potentiel accord de cessez-le-feu pour permettre la libération des otages.
Pas un mot sur la colonisation illégale des territoires palestiniens récemment dénoncée formellement et officiellement par la Cour internationale de justice.
Pas un mot sur un plan durable de paix, une solution à deux États, où tous, Israéliens comme Palestiniens, pourraient vivre dans la sécurité et la dignité.
Pas un mot sur les extrémistes de son propre parti et des ministres de son propre gouvernement qui parlent ouvertement des Palestiniens comme des animaux et qui militent, sans vergogne, à la colonisation massive et rapide de l’ensemble du territoire fragmenté des Palestiniens.
C’est cela l’indécence.
Son discours était non seulement inapproprié, mais également dangereux. Mais ce n’est pas tant le discours qui fait peur, mais plutôt les applaudissements nourris de ceux et celles qui y étaient et qui s’abreuvaient de ses paroles incendiaires.
🔴États-Unis, le discours de Benyamin Netanyahu au Congrès américain a duré environ 55 minutes. Le public l’a applaudi et ovationné plus de 50 fois.
À un moment, excédé il a ordonné au Congrès américain de ne pas applaudir pour pouvoir finir de parler. pic.twitter.com/XODG0UOQ8X
— LE RIFAIN LA NOUVELLE DU FRONT (@rifain_nouvelle) July 24, 2024
Via : journaldemontreal
» On ne dance pas avec le diable sans payer un jour la valse » Jolie démocratie , Qui nous obliges à travailler pour entretenir des déments qui n’ont aucunes réel convictions du bien commun encore moins une véritable identité historique ? «