Le procès du politologue François Burgat s’est tenu jeudi devant le tribunal d’Aix-en-Provence, sous haute tension. Accusé d’apologie du terrorisme pour ses tweets sur Gaza, l’universitaire risque huit mois de prison avec sursis.
La salle d’audience, comble, a vu défendre le chercheur, soutenu par des figures comme Ronnie Braun, ex-président de Médecins Sans Frontières, dénonçant une « justice à deux vitesses ». Alors que le procureur a requis une peine sévère – incluant amende, inéligibilité et suspension des réseaux sociaux –, la défense plaide la relaxe, arguant d’un dossier « vide » et d’une criminalisation de la critique politique. Dans un climat polarisé, où l’émotion l’emporte souvent sur le droit, le jugement, mis en délibéré au 28 mai, pourrait marquer un tournant dans le débat sur la liberté d’expression en France.
Il est un moment ou les trois pouvoirs régaliens sont unifiés consacrant la mort de la démocratie et l’avènement de la dictature,nous y sommes presque , il ne reste plus que les procès Staliniens de triste mémoire .Chaque jour apporte un clou au cercueil de nos libertés : opinions , pensées , déplacement , inviolabilité de la personne humaine , propriété , croyance religieuse etc etc etc jusque a quand ce qui reste de français véritable le supporteront ils ?