Emmanuel Macron a justifié jeudi l’interdiction de manifestations propalestiennes en France par la nécessité d’un «délai de décence» après les massacres d’Israéliens par le Hamas et le risque d’infiltration par des «éléments ultraradicaux».
«Je pense qu’il y avait un délai de décence, il y avait eu une attaque terroriste, c’était pas bon», a-t-il lors d’un échange avec des étudiants dans la rue à Paris, auquel a assisté un journaliste de l’AFP. «Je vois des gens qui veulent manifester de manière pacifique mais dedans se greffent des éléments hyperradicaux qui vont aller brûler les drapeaux d’Israël, défendre le Hamas», a-t-il ajouté.
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Depuis le 7 octobre dernier et les attaques du Hamas en Israël, puis la riposte menée par Tel-Aviv contre Gaza, des manifestations ont été organisées. Certaines ont eu lieu malgré l’interdiction demandée par Beauvau, comme à Lyon.
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