L’ampleur de la dette d’Altice France, s’élevant à 24 milliards d’euros, pousse l’entreprise à explorer diverses stratégies pour tenter de respirer un peu plus facilement. La société mère de SFR a récemment levé 350 millions d’euros sur les marchés obligataires par le biais de la banque Goldman Sachs, avec un remboursement programmé pour le 1er février 2027.
Cette injection financière vise à racheter une portion de la dette arrivant à échéance en 2025, qui s’élève initialement à 1,65 milliard d’euros. Cela fait partie d’une série d’échéances à venir : 1,33 milliard d’euros en 2026, puis 5,5 milliards en 2027. À l’échelle nationale, les dettes d’Altice France totalisent 24 milliards d’euros, tandis que le groupe dans son ensemble affiche un endettement de 60 milliards d’euros au niveau mondial !
Cette opération ne constitue pas la première initiative d’Altice dans cette direction. En octobre dernier, le groupe avait déjà levé 800 millions d’euros d’emprunts sur les marchés dans une optique similaire. Parallèlement, la société explore d’autres pistes pour obtenir des liquidités, envisageant la vente d’une part conséquente des datacenters de SFR, une possible cession d’une partie de l’opérateur lui-même, ainsi qu’une vente éventuelle de Meo au Portugal.
#Drahi et son groupe Altice sont aux abois.
Le milliardaire ultra endetté est obligé de se séparer de ses joyaux : les data centers vendus en partie à la banque américaine Morgan Stanley. Altice Portugal pourrait être vendu à un Private Equity pour 6 milliards de dollars.
Hier,… pic.twitter.com/Rdnb2lcUPg
— Anice Lajnef (@AniceLajnef) December 21, 2023
Rappelons que Patrick Drahi, président et fondateur d’Altice, regroupe BFM TV, BFM Business, BFM Régions, RMC Découverte, RMC Story, RMC Sport, RMC Info Talk Sport, I24 News, SFR, 01.net, Libération. Le milliardaire assure que «Investir dans les médias, on ne le fait pas pour l’influence». Autre information importante, Alexandre Marque, avocat de Patrick Drahi dira au magazine Challenges.fr :
«M. Drahi a pris la nationalité israélienne et renoncé à la nationalité française. La perte de la nationalité lui est définitivement acquise. Il ne s’agit pas d’une double nationalité franco-israélienne».
source : Le Média en 4-4-2
Ce n’est pas grave, ce sont les contribuables FRANÇAIS qui vont payer la note !