Une enquête du « Monde » dévoile les propos présumés d’Emmanuel Macron président de la République et de ses proches conseillers.
Au milieu de l’agitation politique, et alors que le chef de l’Etat est sur le front, à Mayotte, après le passage d’un cyclone d’une violence extrême, une enquête du Monde, qui révèle le langage peu reluisant d’Emmanuel Macron et de ses proches conseillers, aurait pu passer inaperçu.
Boys club
Derrière les grilles du palais, les « mormons », ces membres de la bande des débuts, ont tous décampé les uns après les autres. « Du Macron des origines, seul ou presque demeure Alexis Kohler », souligne le Monde. Seuls quelques fidèles de la première heure sont restés pour conseiller le président, parmi lesquels Jonathan Guémas, ex-plume désormais chargé de la « communication et de la stratégie » du chef de l’Etat, ou Clément Lénarduzzi, reparti depuis chez Publicis.
« Avec [ce boys club], on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes », révèlent nos confrères du Monde. « Petit pédé », « grande tarlouze »… Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour d’un verre de Whisky. « Du 15 000e degré », assure Jonathan Guémas, quelque peu gêné !
Mais ce n’est pas tout, car, toujours selon le Monde, l’Elysée se serait amusé à surnommer Matignon « la cage aux folles » durant une période. Une référence à peine voilée à l’homosexualité du plus-jeune-Premier-ministre-de-la-Ve-République, Gabriel Attal.
L’Elysée « dément fermement et absolument les propos » du journal Le Monde.