Tournevis et punaises de lit : Poutine ironise sur l’absurdité des sanctions contre la Russie

Les sanctions occidentales frisent désormais le ridicule, en voulant interdire l’exportation de petits objets du quotidien comme des tournevis, et ne font que desservir leurs auteurs, a déclaré Vladimir Poutine. Le président russe a aussi glissé une petite pique aux pays européens victimes d’invasion de punaises de lit.

Énième paquet de sanctions. Alors que l’Europe prépare un nouveau train de restrictions contre la Russie et que l’Australie veut même interdire l’exportation de tournevis, Moscou répond par un haussement d’épaules. Le président russe, Vladimir Poutine, a ainsi déclaré que les Occidentaux se tiraient eux-mêmes une balle dans le pied en continuant de prendre de telles mesures.

«Au cours des dernières années, nos soi-disant partenaires ont adopté d’innombrables séries de sanctions. Eux-mêmes sont finalement empêtrés dans ces sanctions. Ils ont essayé de nous punir, mais en fin de compte, comme le montrent les statistiques, ils ont frappé leur propre économie et leurs emplois», a ainsi déclaré le chef d’État lors d’une réunion sur les questions économiques.

L’interdiction d’exporter des petits objets du quotidien, comme des tournevis ou des aiguilles, montre que cette logique a atteint un niveau absurde, a-t-il ajouté.

Moins de punaises de lits

Le président russe a d’ailleurs profité de ces nouvelles restrictions pour ironiser sur les punaises de lits, qui ont envahi certains pays d’Europe. Moins de produits européens importés c’est peut-être moins de ces insectes nuisibles qui débarquent, a-t-il plaisanté.

«C’est peut-être mieux qu’il y ait moins de bric-à-brac. Il y a moins de chances qu’on nous exporte des punaises de lit depuis les grandes villes européennes», a-t-il ainsi déclaré.

Plusieurs pays européens sont actuellement aux prises avec une invasion de punaises de lits. La France avait notamment dû fermer sept établissements scolaires début octobre, après détection de ces nuisibles. Un sale coup pour le pays qui doit accueillir les Jeux olympiques de 2024. Sous pression, le ministre français des Transports, Clément Beaune, a d’ailleurs promis sur France 5 qu’un «grand nettoyage de printemps» serait fait avant la tenue de l’événement.

La Belgique serait également touchée par le fléau, en particulier les villes d’Anvers et de Bruxelles, selon le quotidien La Libre Belgique. L’Algérie avait pour sa part pris des mesures sanitaires préventives début octobre.

source : Sputnik Afrique

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