C’était une volonté du président de la République Emmanuel Macron. La France accueille ce jeudi une « conférence humanitaire » pour tenter de débloquer une aide vers Gaza, rendue quasi-impossible par les bombardements incessants d’Israël depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. « Depuis le 7 octobre, la France a annoncé 20 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaires et nous allons porter cet effort à 100 millions d’euros pour 2023 », a annoncé Emmanuel Macron dans son discours introductif.
« On ne peut plus accepter que la paix au Proche-Orient soit remise à plus tard. On doit aller vers la solution à deux États, a estimé le président de la République. La création d’un État palestinien sert la cause israélienne ». Le président de la République a également appelé à « une pause humanitaire très rapide et à œuvrer à un cessez-le-feu ». C’est la première fois qu’Emmanuel Macron utilise ce terme de « cessez-le-feu » depuis le début du conflit.
« Au malheur des Israéliens s’ajoutent ceux des Palestiniens. Nous ne pouvons pas nous y résoudre [car] il n’y a pas de double standard », a aussi avancé le chef de l’État avant de demander une libération « immédiate » des otages détenus par le Hamas à Gaza. « Israël a le droit de se défendre. Israël doit aussi respecter le droit et protéger les civils. La lutte contre le terrorisme ne peut pas se faire sans règle. »